Séance de yoga
Une séance de yoga c'est avant une question de ressenti mais pour ceux qui sont désireux de plus d'informations, voici une présentation de la leçon telle que proposée par OLEA SAMADHI YOGA.
Hatha yoga d'Eva Ruchpaul
La séance, consiste en une série de postures ou asanas entremêlées de respirations appropriées. En douceur le corps s'étire et s'allonge. Les muscles se détendent. Tout votre être se relâche. La méthode ruchpaulienne c'est avant tout l'importance donnée aux modulations respiratoires : l'apprentissage de la respiration par le diaphragme avec une alternance de postures (asanas) avec des respirations en suspensions inspiratoires (recherche du silence intérieur) et expiratoires et la grande respiration (deux temps de suspensions identiques) : quand on est en coupure respiratoire, il y a beaucoup plus de vigilance, de mise en conscience (kumbaka). La respiration aide à retrouver du tissu et à bâtir la prochaine posture. Dans toutes les postures on accroît l'intensité de l'information somatique. Libérer le diaphragme c'est retourner à une forme d'intelligence innocente. Les postures sont uniques : exercice de concentration (ekagrata) : la qualité plutôt que la quantité. La priorité de la méthode d'Eva Ruchpaul étant la respiration c'est une méthode incontournable pour la gestion du stress (arrêt de l'imagerie mentale et par la respiration, faire mieux face aux contraintes du quotidien) : « il faut ,sans se retenir de rien, s'inventer une autre manière de se comporter et ne pas donner prise aux nécessités de l'existence dictées par la physiologie et l'environnement..... ». Les suspensions de souffle vont améliorer la respiration après chaque posture et jouer sur le processus respiratoire en continu jusqu’à la fin de la leçon, vers une meilleure ampleur et fluidité.
- Les suspensions de souffle encadrent
la durée de la posture (on ne force pas) ; elles font partie de
l’apprentissage : rester à l’écart de tout volontarisme et
accepter les limites et conditions du jour.
- Elles soulignent l’architecture de
la posture :
La suspension inspiratoire, dans le cas
des ouvertures thoraciques, va « protéger » la colonne
vertébrale de l’élève dans les extensions : les corps
vertébraux s’éloignent alors les uns des autres (pas de risque de
pincement du disque), l’air gardé à l’intérieur agit comme une
sorte de « petit coussin » protecteur, la cage thoracique
est stabilisée.
La suspension expiratoire, notamment
dans les pinces, aide à la remontée viscérale initiée par le
réflexe du crochetage du gros orteil et la voûte plantaire
creusée : en position haute, il va laisser de la place à la
masse viscérale.
Dans les Yoga-Mudras, la suspension
expiratoire favorise l’intériorisation, déjà amorcée par la
posture de repli sur soi.
Dans les deux cas de figure, poumons
pleins ou poumons vides, ces suspensions préservent de tout risque
de traumatisme articulo-musculaire que pourrait causer, par
micro-mouvements, une respiration constante.
- Les suspensions de souffle améliorent
le rendement respiratoire.
Au niveau physiologique, la suspension
provoque une dette en oxygène et initie le réflexe bulbaire
(l’envie de respirer « large » juste après la
posture).
Elle stimule l’utilisation de
l’oxygène par brassage de l’air résiduel, dans le temps de
« rien », juste après la posture.
Dans les postures en respiration
continue, le souffle reste l’élément primordial de la posture.
Dès lors qu’on cesse d’y être relié, on n’est plus en yoga.
Le positionnement
favorise l’ouverture au souffle de
certaines régions du corps, moins privilégiées d’ordinaire.
Tout au long de la séance, la cage
thoracique sera sollicitée dans tous ses diamètres
(ouverture/fermeture, à l’avant, à l’arrière, allonge…) et
le diaphragme va être assoupli et tonifié (suspensions de souffle,
postures inversées, torsions…).
Les différentes variations du souffle
observées seront le fil conducteur de l’attention tout au long de
la leçon.
Pour reprendre Eva parlant de sa
technique, « la posture et la respiration sont les deux faces
d’une même médaille ».
Pranayama, concentration, méditation
Les dernières quinze minutes de la leçon sont être consacrées à des exercices de pranayama ou souffle de vie ainsi que des exercices de concentration et de méditation rythmés par le son du bol tibétain. Ceux-ci en posture d'assise sur un coussin.
Le Pranayama, ou souffle de vie, c’est l'art
de la respiration : apprendre à respirer pour une bonne
santé et une stabilisation du mental. Ensemble nous allons découvrir comment, par la
concentration, moduler la respiration. Car gérer
le souffle c'est respirer mieux. Un souffle subtil, fin et de
qualité, apporte le bien être.
Grâce au souffle, nous allons retrouver nos
énergies intérieures afin de tendre vers la sérénité.
Aujourd'hui la méditation est largement reconnue pour ses bienfaits physiologiques et psychologiques. Utilisée comme thérapie palliative, elle soulage de nombreux patients atteints de cancer, d'alzheimer et réduit les troubles de l'anxiété et la dépression.
La méditation pour une acceptation et une compréhension de soi relié aux autres et au monde.
Nous terminons par le partage d'une boisson.
Nous terminons par le partage d'une boisson.
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